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Promenade entre le 2e et le 11e arrondissement

En sortant de la station de métro Réaumur-Sébastopol, on se trouve devant le bâtiment Félix Potin. L'enseigne avait été créée par un épicier au milieu du XIXe siècle. Il y a une trentaine d'années, elle existait encore : les petits supermarchés de proximité étaient encore des Félix Potin. On n'en trouve plus aujourd'hui. Mais les bâtiments restent dans certains quartier, comme celui-ci.

When you come out of the Métro station Réaumur Sébastopol you'll find yourself in front of the Félix Potin building. The brand was created in mid XIXth century by a grocer. Thirty years ago, there were still little shops everywhere in Paris. There are no more nowadays. But certain buildings are still there to emind us of this story.

Le musée des Arts et métiers a été installé à la Révolution française dans un ancien prieuré, auquel plusieurs ajouts et rénovations ont été apportés. Pour avoir un aperçu de ce qu'on peut y trouver, cliquer ici :

Collections des arts et métiers

 

The museum des Arts et métiers, a museum of technological innovation, is located in a former priory where there has been upgrades and

 

additions over the years. If you want  to have a glimpse at what you can see there, click here :

 

 

Collections of the museum

 

 

 

 

Deux autres vues des Arts et Métiers...   Two other pictures of les Arts et Métiers...

Créé en 1615 le Marché des Enfants Rouges est le plus ancien marché alimentaire de Paris. Son nom vient d'un ancien bâtiment voisin,  un ancien hospice pour orphelins qui portaient un uniforme rouge.

 

Created in 1615, the Marché des Enfants Rouges is the oldest  food market of Paris. Its name was given after an orphanage nearby where kids wore red uniforms.

Pendant ma marche, je passe devant un petit square au kiosque déserté à cette heure-ci, une vieille devanture de boutique. Je m'arrête un instant rue des Vertus.

 

While walking, I see a little park with a kiosk, an old shop... I stop near a street called la rue des Vertus, Virtues street.

Je suis passée devant un mur peint en trompe l’œil. Le but de cette promenade était d'arriver au cirque d'hiver que voilà, Il fut construit en 1872 et inauguré par le prince Louis Napoléon (Napoléon III). On l'appela d'abord le cirque Napoléon. Il est en forme d'icosagone, un polygone à 20 côtés ( je l'apprends aujourd'hui ). Le trapèze volant y aurait été inventé en 1859 par Jules Léotard. En 1934 le cirque fut racheté par la famille Bouglione à qui il appartient toujours.

La nuit tombe, j'aperçois la lune. Il est temps de rentrer.

 

Walking, I saw a painted wall en Trompe-l’œil. I intended to see the Winter circus.Here it is. It was built in 1872, and was named first Napoleon circus because it was inaugurated by Prince Louis-Napoléon (later, Napoleon the III). It has an icosagon shape (an icosagon is a twenty-sided polygon, as I just learned). They say that flying trapeze was invented here in 1859 by Jules Léotard. in 1934 it was bought by Bouglione family who still owns the circus.

The sky is becoming dark, I can see the moon. It's time to go home.

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Commentaires: 1
  • #1

    Jose (mardi, 20 novembre 2018 15:28)

    What great facts about the Trompe-l’œil :-) I would love to go inside.

L'accès au langage

J'ai toujours pensé que le langage était ce qui nous liait. Qu'en conséquence, il se devait d'être aussi clair que possible. Apprendre des langues nouvelles et m'apercevoir tout à coup qu'un paragraphe entraperçu ou qu'une phrase entendue à la radio faisait sens pour moi alors que jusque là ils étaient indéchiffrables est un grand bonheur.  Dans mon métier d'enseignante, je me suis toujours efforcée de rendre clairs des concepts, des mots. Il m'est arrivé  fréquemment d'échouer et de lire dans les yeux de mes élèves l'incompréhension. Les enfants sont intransigeants, la flamme n'éclaire leur regard que quand on a trouvé la formule la plus directe, la plus simple, la plus épurée. Mais quelle gratification quand on la tient ! "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément," écrit Boileau. Aisément, pas tant ! C'est une gymnastique exigeante que de s'exprimer simplement. Nous ne sommes pas coutumiers du fait, nous enjolivons, alourdissons, colorons notre langage en permanence. Parfois pour mieux éclairer notre interlocuteur, parfois pour le séduire, et assez fréquemment pour mieux le perdre ou le tromper.

Quand j'étudiais la littérature j'enrageais déjà. Venue des matières scientifiques, je n'avais pas trempé dans le même bain de langage que mes camarades et il me semblait pédant voire stupide de systématiquement renoncer aux mots usuels pour opter pour des termes synonymes mais inconnus de la majorité des gens. Qu'est-ce qui importait ? Écrire pour être compris de tous ou seulement des initiés ? Pourquoi inventer des termes techniques quand notre langue possède déjà les outils dont nous avons besoin ? Finalement, étudier un texte devient une exercice d'exclusion, une virtuosité inutile, un plaisir de l'entre-soi alors même que le but est d'en éclairer le sens. Quel paradoxe.